CAMEROUN : Etude bilan des actions de Gestion des Sols, des Espaces et Ressources Pastoraux et Évaluation finale du Projet de Conservation des Sols au Nord Cameroun (PCS - ESA II)

Description du projet

Le Projet de Conservation des Sols au Nord Cameroun (PCS – ESA II) (2007 – 2012), financé par l’Agence Française de Développement (AFD) visait à promouvoir une nouvelle forme d’agriculture pour permettre de lutter plus efficacement contre la pauvreté par l’amélioration de la productivité des cultures et de préserver le patrimoine naturel, notamment la qualité et la fertilité des sols, par une meilleure intégration des pratiques agricoles et des activités humaines au sein des écosystèmes. Les objectifs spécifiques assignés au Projet étaient de : i) Poursuivre les aménagements de parcelles, la « végétalisation » des espaces, les constructions de biefs, la diffusion de la fumure organique, en prenant davantage en compte les spécificités sociologiques, pédologiques et climatiques des différentes zones d’intervention ; ii) Définir une méthodologie et initier la diffusion auprès d’un plus grand nombre de producteurs des techniques propres aux Semis sous Couvert Végétal. Il s’agissait d’adapter aux spécificités régionales des itinéraires techniques permettant de restaurer et d’améliorer la fertilité des sols tout en garantissant des niveaux de productivité au moins équivalents à ceux obtenus par les pratiques agricoles traditionnelles, et surtout de définir les méthodes et modalités nécessaires à une diffusion de grande envergure.

Services rendus

En 2012, CA 17 International a été recruté par le Ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement Rural pour la réalisation de l’évaluation finale du PCS – ESA II, qui a mis un accent particulier sur les aspects liés aux approches et la qualité des réalisations dans le cadre d’une analyse critique globale et historique des actions antérieures de GSERP. Cette approche avait pour finalités de faire ressortir de ces différentes actions la cohérence et les évolutions observées, ainsi que de dégager des enseignements et des axes d’intervention pertinents pour une éventuelle future intervention de gestion intégrée des espaces cultivés et pastoraux.